Solutions crises boulimie : médicaments & thérapie confrontante

Quelles solutions contre les crises de boulimie ?

Solutions crises boulimie? Les crises de boulimie ou d’hyperphagie boulimique constituent un trouble alimentaire grave, dû à un trouble de l’identité. Elles sont caractérisées par des épisodes répétitifs de suralimentation suivis de comportements compensatoires tels que le vomissement auto-induit, l’exercice excessif, ou l’usage inapproprié de laxatifs. Ce trouble affecte de nombreuses personnes à travers le monde, ayant des conséquences dévastatrices tant sur la santé physique que sur le bien-être psychologique des individus, souvent liées à un sentiment d’errance identitaire. Heureusement, il existe des médicaments et des approches thérapeutiques capables d’apaiser, d’espacer et même de supprimer définitivement les crises de boulimie.

Comprendre la boulimie

La boulimie est souvent le résultat d’une combinaison de facteurs génétiques, psychologiques et environnementaux. Ce trouble peut affecter des individus de tous les horizons, y compris ceux qui ont connu un succès apparent dans leur vie, les enfermant dans une addiction aussi sévère que celle liée aux drogues dures.

Médicaments prescrits pour les crises de boulimie

— Antidépresseurs et Anxiolytiques, etc… Les antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), sont fréquemment prescrits pour traiter la boulimie. La fluoxétine (Prozac), utilisée à une dose plus élevée que celle employée pour la dépression, est le seul médicament spécifiquement approuvé par la FDA pour ce trouble. Des recherches récentes ont montré que les ISRS à petites doses peuvent améliorer l’humeur sans nécessiter l’usage régulier de benzodiazépines, qui présentent un risque d’accoutumance, et parfois réduire la fréquence des crises de boulimie et des comportements compulsifs associés. Les médicaments antiépileptiques ont également démontré une certaine efficacité dans la réduction des comportements boulimiques, bien qu’ils ne soient pas formellement approuvés pour cette indication.

— Les médicaments contre l’addiction Ils sont principalement utilisés dans le traitement de la dépendance à l’alcool et aux opioïdes, ont aussi été étudiés pour leur potentiel à réduire les comportements compulsifs alimentaires. Cependant, bien que ces médicaments puissent améliorer la qualité de vie en atténuant les symptômes, une psychothérapie est souvent nécessaire pour une guérison complète.

Les psychothérapies proposées par les spécialistes de cette addiction

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est actuellement considérée comme le traitement de première ligne contre les crises de boulimie. Elle aide les individus à identifier et à modifier les pensées et comportements négatifs liés à leur trouble alimentaire.

D’autres approches, telles que la thérapie interpersonnelle et la thérapie de groupe, peuvent également être bénéfiques, offrant la possibilité de travailler sur les émotions en temps réel et d’éliminer progressivement les pensées limitantes.

L’expérience montre que l’authenticité doit faire partie du cadre ainsi qu’une philosophie de base qui consiste à ne pas prendre ses pensées au sérieux et à s’entraîner à vivre en évitant d’interpréter systématiquement les événements auxquels on est confronté.

C’est dans cette optique que Catherine Hervais a créé une psychothérapie de groupe confrontante.

Catherine Hervais a développé une psychothérapie de groupe confrontante, une méthode où les discussions ne portent ni sur les crises de boulimie ni sur leurs conséquences sur la vie quotidienne, ni sur le passé des participants. Cette approche vise à encourager l’authenticité et à développer une vie relationnelle saine, permettant aux participants d’acquérir une estime de soi solide, essentielle pour surmonter définitivement les crises de boulimie.

Les crises de boulimie sans l’obsession ni l’addiction

L’expérience montre qu’en combinant les traitements médicamenteux avec une approche en groupe confrontante, il est possible d’éliminer définitivement l’obsession alimentaire et de voir les crises de boulimie s’espacer puis diminuer en quantité sans effort de volonté. Pendant quelque temps, on peut encore faire ce qu’on appelle des boulimies de confort, juste ponctuellement, pour s’apaiser, mais les quantités sont moindres et la fréquence aussi. Comme l’obsession de la nourriture a disparu, on finit par trouver un environnement apaisant et les crises de boulimie disparaîtront complètement avec le temps. De plus, on n’aura plus besoin de médicaments parce qu’on aura trouvé en soi des ressources identitaires et relationnelles satisfaisantes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *