Lien entre le manque de repères identitaires et l’addiction alimentaire

Transcription de la vidéo en fin d’article

On ne se défait pas de la boulimie avec la volonté.

Le manque de sécurité interne est à la source de toute addiction dont la cause n’est pas biologique.

Le fait d’avoir été moi-même boulimique 

Le fait d’avoir été moi-même boulimique, m’a conduite à faire diverses psychothérapies puis des études de psychologie grâce auxquelles j’ai compris pourquoi mon addiction était plus forte que ma volonté. Elle me permettait de souffler, d’occulter mes autres problèmes (honte, manque d’estime de soi, impression de ne pas avoir ma place sur terre). Je me sentais comme une extra terrestre parmi les autres bien que de l’extérieur les gens trouvent que j’étais en bonne santé mentale.

Après avoir fait des psychothérapies de soutien avec des psychiatres dès l’adolescence, dès l’âge de 20 ans, suite à un cours de philo où j’avais compris que la psychanalyse allait au fond des choses, je suppliai mes parents de me donner les moyens de faire une psychanalyse dont je pensais qu’elle allait me faire comprendre, en profondeur, ce qui n’allait pas chez moi.

L’obsession alimentaire part avec le travail en groupe

La psychanalyse m’a aidée à moins souffrir de mes symptômes alimentaires et existentiels, mais, contre toute attente c’est au cours de mes études de psychologie sociale, en parallèle avec la psychologie clinique, que mon obsession alimentaire. et mes boulimies sont parties d’elles-mêmes.  

Les ateliers de psychologie sociale en groupe n’étaient qu’une expérimentation pour mieux comprendre l’attitude des humains lorsqu’ils sont en groupe, Mais j’avais tiré de cette expérimentation un bénéfice personnel infiniment précieux.

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