(suite de ce que ma boulimie a appris à la psychologue que je suis devenue)
Le fait d’oser avoir des échanges authentiques avec d’autres, parfois confrontants, sans jouer un rôle, m’a permis, pour la première fois de ma vie, de me sentir enfin prise en compte telle que j’étais par les autres.
Encore une parenthèse sur mon parcours personnel
Même si je déplaisais souvent par mon parler trop cash, cela m’était égal parce qu’on me trouvait courageuse, ce qui m’a permis de ressentir enfin un peu de respect pour moi-même. J’étais encore loin de l’estime de moi, mais c’était déjà un grand pas, parce qu’à l’issue de cette expérience je n’étais plus obsédée par la nourriture et mes boulimies commençaient à disparaître en fréquence et en quantité. J’en conclus qu’il y avait peut-être, me concernant, un rapport de cause à effet entre l’affirmation authentique de soi parmi les autres, et la disparition de l’addiction alimentaire.
Devenue psychologue clinicienne j’ai décidé de mettre en pratique mon hypothèse. Ce qui se passait pour moi pouvait peut-être se passer de la même façon pour les autres. Je décidai de créer des groupes de psychothérapie d’expression libre, avec comme objectif de ne pas parler de son passé, de ses déboires avec la nourriture, mais d’interagir au présent avec les autres.
Mon hypothèse s’avéra fondée. Le travail en groupe, pour peu qu’on s’y investisse courageusement, délivrait les gens de leur addiction alimentaire en leur permettant d’avoir enfin un peu de respect pour eux-mêmes.
(vous trouverez plus d’informations sur l’évolution de cette approche en groupe dans la partie qui suis-je? du menu de ce site)
Le fait d’oser avoir des échanges authentiques avec d’autres, parfois confrontants, sans jouer un rôle, m’a permis, pour la première fois de ma vie, de me sentir enfin prise en compte telle que j’étais par les autres.
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