Boulimie borderline pas de psycho sans philo pour s’en sortir vraiment libre

La psychothérapie enrichie de philosophie est plus efficace

La psychologie et la philosophie, deux disciplines apparemment distinctes, doivent s’associer pour les personnalités sans repères identitaires.

La psychologie et la philosophie, deux disciplines apparemment distinctes, se rejoignent dans leur quête commune de compréhension de l’être humain et de son rapport au monde qui l’entoure. Si la psychologie nous aide à explorer les recoins de notre psyché, à décrypter nos émotions et nos comportements, la philosophie, quant à elle, nous offre un cadre conceptuel pour remettre en question nos croyances, nos convictions et nos pensées profondes. Cette complémentarité entre psychologie et philosophie est essentielle pour une compréhension holistique de l’individu.

 

Il ne suffit pas de se libérer de ses symptômes. Pour vivre dans la sérénité il est nécessaire aussi d’acquérir de l’estime de soi qui n’est accessible qu’avec une éthique qui nous rend agréable pour les autres mais aussi pour nous-meme.
 
Sénèque, lettre à Lucilius/Lettre 44.: « Tu persistes à te faire petit à te dire trop chétivement doté par la nature d’abord, puis par la fortune, quand il ne tient qu’à toi de te tirer des rangs du vulgaire et d’atteindre à la plus haute des félicité. Si la philosophie possède en soi quelques mérites et surtout celui de ne point regarder au généalogique, la sagesse est accessible à tous. Devant elle nous sommes tous nobles et la philosophie ne refuse ni ne préfère personne. Elle lui pour tout le monde »  (J’ai découvert ce texte grâce au podcast de Adèle Van Reeth, chemin de la philosophie, sur le stoicisme)[1] 
Si la psychologie nous aide à exprimer ce que nous ressentons au fond de nous-même et que nous ne voyons pas toujours, la philosophie est un complément indispensable pour se remettre en question sur le plan de nos pensées. Par exemple nous sommes parfois persuadés que nos parents, notre conjoint(e), nos enfants, nos amis nous blessent par des paroles ou des actes, qu’ils nous doivent telle ou telle chose, que ceci ou cela est humiliant… alors qu’en réalité personne ne nous doit rien dans la mesure où nous ne sommes pas responsables de ce que nous faisons. (en dehors de nos 1000 premiers jours de notre vie ou de nos handicaps importants, de nos impuissances en fin de vie) C’est ce que la philosophie nous apprend avec la validation, aujourd’hui des neurosciences. Nous sommes manipulés par nos pulsions, par nos pensées, nos convictions et sans nous en rendre compte nous faisons du mal autour de nous. D’ailleurs même ceux qui font du mal ne sont pas responsables non plus. Ils ne sont pas libres d’être autrement. Cela c’est la psychanalyse qui nous l’apprend, elle aussi validée par les neurosciences.
 
Pour en revenir à la philsophie apprend à se remettre en question, ouvre des portes qui étaient jusqu’ici fermées à double tour, transforme nos pensées rigides pour les rendre plus flexibles, voire caduques.  La pensée, c’est très important parce qu’elle conditionne nos comportements, complique parfois nos relations, nous font prendre des engagements qui ne nous correspondent pas, nous entraîne vers une vie qui ne nous convient pas.
 
 Pleurer parce que telle ou telle personne vous a fait du mal, le psychologue peut l’entendre et vous libérer par son écoute, mais la philosophie vous permettra de comprendre que personne n’est responsable de rien, qu’on de s’appartient pas même quand on se croit libre, que nos plusions nous manipulent en se cachant sous des arguments logiques, intelligents et… socialement admis.
 
Et la philosophie aujourd’hui est accessible à tout le monde parce que certains philosophes écrivent et parlent simple. Évitez les philosophes qui ont des convictions, ce ne sont pas de vrai philosophes. Les philosophes ne font de poser des questions qui nous interpellent. Je voudrais vous partager ce texte avec la très belle introduction de Adèle Van Reeth du temps où elle animait « les chemins de la philosophie » : Voici une de ses introductions, où elle citait un texte de Sénèque, (né 4 av. J.-C. )

[1] Adèle Van Reeth vient d’écrire un livre « Les chemins de la philosophie » publié à partir des podcasts qu’elle a animé avec des invités philosophies de prestige (éd. Herscher)

[2] Aujourd’hui parmi les podcasts de philosophie les plus accessibles, ceux de Charles Pépin, professeur de philosophie sont accessibles et divertissants.

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