L’histoire de cette personne qui a lutté contre une addiction à la rencontre amoureuse et qui a trouvé la clé de sa guérison dans la thérapie de groupe est un témoignage qui met en lumière les mécanismes psychologiques complexes qui peuvent sous-tendre la dépendance à une addiction quelle qu’elle soit.

Que l’on se fasse vomir ou pas, c’est un enfer. On n’imagine pas la souffrance de ces personnes, car elles ont souvent un.

« Je n’étais as authentique et paradoxalement, j’avais un métier dans la communication où j’avais aucun problème pour communiquer avec des gens qui étaient souvent des gens avec de très fortes personnalités. Et je me retrouvais des fois en situation dans ma vie personnelle à être complètement dépourvu devant une femme, devant devant ou des amis. Ma communication. J’avais la voix qui tremblait. J’étais pas. Je faisais semblant, toujours dans le faux self, toujours en représentation. Voilà. Et du fait d’avoir suivi cette thérapie de groupe et d’avoir été confronté à plein de situations, spécialement dans les jeux de rôles, ça m’a énormément apporté.

Question : Vous avez quand même une petite addiction, une obsession de la séduction auprès des femmes quand même ?

On peut parler d’addiction, de vouloir tout le temps séduire?.

Oui, on peut parler d’addiction. J’avais surtout la peur de ne pas être aimé.

Donc vous dites quoi aux gens ? De venir, de pousser la porte d’un groupe de thérapie?

Je dis aux gens surtout de pousser la porte de la thérapie de groupe, de ne pas essayer forcément que les thérapies individuelles qui moi personnellement j’ai essayé, m’ont absolument rien apporté. Au contraire, je ressentais souvent plus angoissé et déprimé que quand j’arrivais. Et en fait, je pense que le groupe permet assez rapidement de faire un vrai travail en profondeur. Et ce qui est d’autant plus intéressant, c’est qu’on ne ressasse pas forcément le passé, mais on regarde vers le futur ».

Dans ce témoignage on voit comment la peur de ne pas être aimé peut être à la base de cette addiction.

L’homme qui témoigne ici sur son addiction amoureuse décrit son incapacité à être authentique dans ses relations amoureuses, malgré sa profession dans la communication, où il interagit aisément avec des personnes dotées de fortes personnalités. Cette dissonance entre sa compétence professionnelle et son malaise dans sa vie personnelle témoigne d’une profonde divergence entre son vrai moi et le masque qu’il endossait dans ses interactions amoureuses. Cette dichotomie est une source majeure de stress et d’anxiété pour lui.

Le fait que sa voix tremble et qu’il se sente constamment en représentation indique une inadéquation entre son moi authentique et la personne qu’il présente aux femmes qu’il rencontre. Il semble toujours jouer un rôle, un “faux self”, pour satisfaire les attentes supposées de ses partenaires. Cette façade lui permettait peut-être de masquer ses vulnérabilités et ses insécurités, mais cela s’accompagnait d’une perte de son authenticité.

La révélation la plus importante de son cheminement vers la guérison survient lorsqu’il admet que son obsession pour la séduction était en réalité une manifestation de sa peur profonde de ne pas être aimé. Cette prise de conscience est cruciale pour comprendre la nature de son addiction. La peur de ne pas être aimé est une émotion fondamentale qui peut avoir des racines profondes dans le développement personnel de chacun. Elle découle souvent d’expériences précoces, comme des rejets, des abandons ou des blessures émotionnelles, qui laissent des cicatrices invisibles.

Dans le contexte de cette addiction à la rencontre amoureuse, la peur de ne pas être aimé s’est transformée en une quête obsessionnelle pour la validation extérieure. L’individu cherchait en permanence à conquérir le cœur des femmes comme une tentative désespérée de prouver sa propre valeur. Cette recherche constante de validation était une tentative maladroite de combler un vide intérieur, créant un cercle vicieux où chaque nouvelle conquête apaisait temporairement ses angoisses, mais ne pouvait jamais les éradiquer définitivement.

La thérapie de groupe s’est révélée être l’élément déclencheur de son rétablissement. En entrant dans un environnement thérapeutique collectif, il a été exposé à diverses situations et jeux de rôle qui ont mis en lumière ses schémas de comportement destructeurs. L’interaction avec d’autres personnes dans un cadre thérapeutique a permis de refléter son propre fonctionnement et de lui fournir des retours d’information honnêtes et bienveillants.

Le groupe a agi comme un miroir social, reflétant ses comportements inauthentiques et l’impact de ses actions sur les autres. Ce miroir a été essentiel pour le guider vers l’authenticité, car il a dû faire face aux conséquences de ses actions tout en bénéficiant du soutien du groupe pour apaiser ses craintes profondément enracinées de ne pas être aimé. L’acceptation et l’amour inconditionnel des autres membres du groupe ont contribué à réduire sa peur de ne pas être aimé, lui permettant de commencer à s’aimer lui-même et à s’accepter pour ce qu’il est vraiment.

La thérapie de groupe offre plusieurs avantages qui ont été cruciaux pour le rétablissement de cet individu. Tout d’abord, elle permet une confrontation directe avec les problèmes, car les interactions en groupe reproduisent souvent les dynamiques interpersonnelles réelles. Les jeux de rôle et les discussions en groupe ont exposé son comportement inauthentique de manière plus immédiate et concrète que des séances de thérapie individuelle. Ensuite, le groupe offre un soutien continu et une validation émotionnelle, ce qui a contribué à atténuer ses insécurités. Le fait de savoir qu’il n’était pas seul dans sa lutte l’a aidé à briser le cycle de l’addiction.

De plus, la thérapie de groupe encourage souvent une perspective tournée vers l’avenir. Plutôt que de s’enfoncer dans une introspection excessive sur le passé, les membres du groupe sont encouragés à envisager comment ils peuvent s’améliorer et grandir à l’avenir. Cette orientation vers le futur a aidé cet individu à se concentrer sur la construction d’une vie authentique et épanouissante, plutôt que de rester prisonnier de son addiction.

L’histoire de cet individu souligne l’importance de la compréhension des aspects psychologiques profonds qui sous-tendent les addictions, en particulier celles liées à la recherche constante d’amour et de validation. Sa guérison a été facilitée par la thérapie de groupe, qui lui a permis de confronter ses comportements inauthentiques, de réduire sa peur de ne pas être aimé et de trouver un soutien essentiel dans un environnement thérapeutique collectif. Cette histoire témoigne de la puissance de la thérapie pour aider les individus à surmonter leurs dépendances et à se réconcilier avec leur moi authentique.

L’addiction c’était pour se sentir vivant

Boulimie et vie sexuelle. Parmi les témoignages que vous verrez dans cette vidéo il y a celui de cet homme, 50 ans, metteur en scène, qui avait une addiction au sexe. Il ne brutalisait pas les femmes, n’était en aucun cas discourtois, mais à peine avait-il amorcé une rencontre avec une femme qui lui plaisait qu’il en était rapidement fatigué. Ce qu’il aimait c’était les sensations fortes de la première fois qu’il multipliait à l’infini. Il a entamé une psychothérapie de groupe pour essayer de sortir de ce schéma dont il supposait que c’était lié au besoin addictif de plaire.

Cependant, il a pris conscience que cette dépendance nuisait à sa vie, à ses relations et à son bien-être général. C’est à ce moment-là qu’il a décidé de faire face à son problème. Sa démarche de recherche de réponses l’a conduit à une psychothérapie de groupe, où il a pu explorer les racines de son addiction et travailler sur les mécanismes sous-jacents qui la soutenaient.

La psychothérapie de groupe s’est avérée être un catalyseur de guérison pour lui. Il a eu l’occasion de partager ses expériences et ses peurs avec d’autres personnes confrontées à des luttes similaires. Il a découvert qu’il n’était pas seul dans son combat, ce qui lui a donné du courage et de la détermination pour changer. Au fil des séances, il a commencé à comprendre que son addiction au sexe n’était qu’une tentative désespérée de combler un vide émotionnel, une quête maladroite pour se sentir vivant.

Ce processus de réflexion profonde l’a aidé à remettre en question ses motivations et à chercher d’autres moyens plus sains de redécouvrir la vie. Il a appris à se reconnecter avec lui-même, à cultiver des relations plus authentiques, et à explorer des passions qui lui apportaient un sentiment de réalisation bien plus profond que les fugaces sensations procurées par son addiction.

Aujourd’hui, cet homme est en rémission, et son témoignage inspire de nombreuses personnes qui luttent contre des dépendances similaires. Son parcours montre que la guérison est possible, que l’on peut trouver un sens plus profond à la vie en faisant face à ses démons intérieurs et en cherchant des réponses authentiques à nos questions existentielles. Son histoire rappelle à chacun d’entre nous que nous avons la capacité de nous réinventer et de trouver la vraie signification de notre existence, même dans les moments les plus sombres.

Dans le tumulte de la vie moderne, chaque être humain cherche à donner un sens à son existence. Pour certains, cela se traduit par une quête perpétuelle de sensations fortes, une recherche éperdue du frisson de l’inconnu. Parmi ces âmes errantes, se trouve un homme anonyme, dont l’addiction aux premières rencontres sexuelles a façonné sa vie de manière inattendue.

L’histoire de cet homme est un voyage tumultueux à travers les méandres de la psyché humaine, une exploration des profondeurs de la dépendance et une recherche constante de la vérité derrière une obsession sexuelle apparemment inextinguible.

Il est important de noter que cette histoire est une représentation anonyme d’une réalité partagée par de nombreuses personnes à travers le monde. L’addiction au sexe, bien que souvent stigmatisée, est un trouble sérieux qui affecte la vie quotidienne de ceux qui en souffrent.

Notre protagoniste, un homme d’une quarantaine d’années, a toujours été un amoureux de la vie, assoiffé de nouvelles expériences et de sensations fortes. Les rencontres sexuelles étaient pour lui une porte vers l’inconnu, un moyen de se sentir vivant. Chaque nouveau contact, chaque nouveau visage, était une aventure à part entière, et il se livrait corps et âme à cette quête insatiable.

Cependant, au fil des ans, cette recherche constante d’excitation l’a peu à peu englouti. Ce qui avait commencé comme une quête innocente pour élargir ses horizons s’est transformé en une obsession dévorante. Les premières rencontres sexuelles étaient devenues une drogue, une addiction difficile à contrôler. Il n’était plus en mesure de construire des relations durables, de maintenir des amitiés solides, ou même de se concentrer sur sa carrière.

C’est alors qu’il a réalisé qu’il était prisonnier de ses propres désirs, que son addiction aux premières rencontres sexuelles l’avait aliéné du reste du monde. Il avait atteint un point de non-retour où il ne se sentait vivant que pendant ces moments éphémères et fugaces. Le reste de sa vie était devenu une quête vide et sans but.

La prise de conscience fut le premier pas vers la guérison. Il a décidé de faire face à son addiction, de rechercher de l’aide et de reprendre le contrôle de sa vie. La thérapie est devenue son refuge, où il pouvait enfin explorer les racines profondes de son problème. Il a découvert que derrière son obsession sexuelle se cachaient des blessures émotionnelles non résolues, des peurs et des doutes qu’il avait toujours évités.

La thérapie lui a permis d’acquérir des outils pour faire face à ses émotions et à ses impulsions. Il a appris à se connaître, à reconnaître ses déclencheurs, et à prendre du recul par rapport à ses désirs immédiats. Au fil du temps, il a également découvert l’importance de construire des relations authentiques, basées sur la confiance et la communication.

Le chemin vers la guérison n’a pas été facile. Il y a eu des rechutes, des moments de désespoir, mais il a persévéré. Petit à petit, il a commencé à voir la vie sous un nouveau jour. Il a trouvé de la joie dans les choses simples, dans les relations significatives, et a découvert un sens plus profond à son existence que les frissons éphémères des premières rencontres sexuelles ne pouvaient jamais lui offrir.

Aujourd’hui, notre protagoniste est en rémission, ayant surmonté son addiction au sexe. Son histoire est un témoignage de la force de la volonté humaine et de la capacité à se réinventer. Il a redécouvert la véritable signification de la vie, celle qui réside dans les liens humains, la croissance personnelle et la quête d’une satisfaction profonde et durable.

Comment soigner l’addiction alimentaire ?

La plupart des traitements pour soigner l’addiction soignent en réalité les symptômes d’un problème psychologique.

Bien que chaque personne soit unique, on peut observer que celles qui ont une addiction alimentaire sévère partagent parfois avec d’autres le sentiment de ne pas se sentir tout à fait vivant. L’addiction est pour eux une sorte de béquille qui leur permet de s’accrocher à la vie.

Voici le texte de son témoignage :

« Il y a quelques années, une journaliste d’une grande chaîne de télévision voulait faire un reportage sur la boulimie anorexie pour le journal de cette chaîne. Elle m’avait demandé si j’accepterais qu’elle vienne filmer les gens, et les interviewer. Je lui ai dit oui, à condition que, pour une fois, on ne montre pas le côté trash de l’histoire, c’est-à-dire, les gens qui mangent énormément, qui se font vomir, ou alors qui mangent toute la journée sans faire de grosses crise. Enfin, ne pas montrer le décor, mais montrer l’envers du décor, à savoir : le problème d’identité qui était sous-jacent.

– Journaliste : Dans le déni depuis l’adolescence, pour eux c’était juste un problème alimentaire. Et puis un jour, les spécialistes leur expliquent que c’est la conséquence d’un trouble de l’identité.

– Témoin A : je n’avais absolument pas fait le rapprochement que c’était mes problèmes sociaux qui ont engendré les crises de boulimie, alors que la maladie c’est une maladie émotionnelle. Ce n’est pas le problème de manger en fait ».

– Témoin B : Parce que je me sentais absent, la faite de me gaver et de me vider, je sentais dans mon corps que quelque chose bougeait, donc j’étais présent.

– Journaliste : ici dans cette thérapie de groupe, on apprend à être soi-même face aux autres.

– Catherine : On apprend à être soi-même ; on n’a pas besoin de revenir sur son passé. On va partir de nos émotions authentiques.

– Témoin C : je suis venue, terrorisée par le monde extérieur. Quand je suis arrivée, je me suis dit je ne pourrai jamais m’exprimer, jamais ne faire une phrase avec sujet verbe et complément. Que c’était au-dessus de mes forces. Puis voilà, c’est arrivé. Un jour j’ai pu m’exprimer, j’allais mieux et je n’étais plus boulimique.

– Journaliste : qu’est ce qui a changé pour vous ?

– Témoin D : c’est toute ma vie qui a basculé. C’est toute ma vision du monde qui a changé. J’avais une vision qui était complètement erronée. Qui n’était pas bonne. J’interprétais tout ce qu’on me disait, tout était mauvais, et moi j’avais envie d’être très méchante, avec tout le monde. Et puis un jour, je me suis réveillée c’était moi le problème. J’ai compris que j’avais à travailler tout ça, comme un basculement à 360 degrés.

– Journaliste : Qu’est-ce que vous avez envie de dire aux gens qui ont un problème addictif, pas forcément lié à la nourriture, d’ailleurs ?

– Témoin D : Je pense qu’on est tous un peu pareil. Même si la bouffe, la clope, l’alcool… on a tous un socle commun dans l’addiction, c’est un gros mal-être. On cherche tous quelque chose, on cherche tous à être aimés. En fait, on peut aimer la vie autrement que par la drogue enfin voilà on peut faire d’autres choses que ça, que des plaisirs futiles qui nous aident sur le moment. Il y a d’autres choses pour aider, il y a plein d’autres choses.

– Journaliste : la thérapie est finie ou elle est en cours ?

– Témoin D : j’ai dû la finir il y a 1 an. Mais toute ma vie, je vais continuer à bosser, ça n’est pas fini.

– Journaliste : est-ce que ça n’a pas changé votre personnalité ?

– Témoin D : Non, je suis toujours la même. Par contre, mes proches, ceux qui me connaissent bien, ils ont vu le changement. Je suis passée de quelqu’un de très colérique à quelqu’un d’à peu près normal. Ce qui peut même parfois déstabiliser j

– Journaliste : Vous n’avez gardé que le meilleur ?

– Témoin D : oui, j’ai gardé surtout ma spontanéité, que j’avais peur de perdre pendant la thérapie mais que j’ai façonné sans que ça gène tout le monde.

– Témoin E : Face à un psychologue, c’est assez facile. Mais là, face au groupe, on travaille sur qui on est. On travaille la posture, le rythme, le regard, le ton de la voix, la spontanéité, l’authenticité… tout ce qui passe au travers de notre corps et dans notre discours, qui est inconscient et qui est totalement perçu par l’autre.

– Témoin F : c’est pour la première fois de ma vie où je m’aime vraiment. Après avoir connu des années des années où je me suis haïe tellement fort, que je ne supportais pas mon reflet dans le miroir, que c’était la maladie mentale. Je ne savais pas d’où ça venait ni comment, mais c’est parti. C’est le groupe qui qui m’a appris ça.

– Témoin E : Je me sens plus ancrée, plus présente.

– Journaliste : Dans votre comportement qu’est ce qui est plus authentique ?

– Témoin E : l’écoute. Avant, j’étais tout le temps dans mon métier de psychologue. C’était toujours un peu compliqué pour mes amis, parce qu’ils me voyaient comme la psychologue, tout le temps. Maintenant, une fois que je sors du bureau je peux être moi, sans toujours être dans l’intellectualisation. C’est un cadeau qu’on se fait, peu importe si on est une personnalité addictive.

– Journaliste : aider les personnalités addictives c’est plus un travail que vous faites maintenant ?

– Témoin E : ce que j’apprends ici, je le transmets tous les jours, à n’importe lequel de mes patients, mes parents, la famille. C’est des principes de vie au-delà de travailler, de se comprendre, de communiquer entre membres de la famille, chacun peut en bénéficier, tous les outils acquis servent à tout le monde.

– Journaliste : vous, vous n’étiez pas authentique ?

– Michel : paradoxalement dans la communication professionnelle, avec de fortes personnalités, je n’avais aucun problème pour communiquer. Mais je me retrouvais des fois en situation, dans ma vie personnelle, à être complètement dépourvue de mots, devant une femme, avec mes amis, je faisais semblant. J’avais la voix qui tremblait, j’étais toujours dans le faux-self, en représentation. D’avoir suivi cette thérapie de groupe, la situation est spécialement envie de drôle ça m’a énormément apporté.

– Journaliste : vous avez quand même une addiction, l’ obsession de plaire aux femmes.

– Michel : surtout la peur d’un pas être aimé.

– Journaliste : que dites-vous aux gens ? de venir, de pousser la porte des groupes ?

– Michel : personnellement je pense que le groupe permet de rééduquer, de faire un travail de l’intérieur.

– Témoin E : La thérapie intensif sur deux jours, de 8h à 20h, ça permet de travailler sur des processus intensifs, qu’on n’a jamais le temps de travailler en une heure, en thérapie individuelle.

– Journaliste : c’est le côté émotionnel qui est travaillé ici ?

– Témoin E : complètement. Ici, on travaille sur qui on est. Quand on parlait de communication tout à l’heure, elle n’est pas que verbale. C’est pour 90% ce qui se passe au travers du non verbal, par la posture, l’apparence, le regard, le temps de la voix, la spontanéité, et tout ce qui passe au travers de notre corps. Par notre discours inconscient, qui est totalement perçu par l’autre.

– Catherine : quand nous avons créé boulimie.fr, en 2003, mes collaborateurs et moi-même avions à cœur de montrer que derrière une addiction sévère ce cache une personnalité atypique. Vous trouverez dans ce site, une foule d’articles qui vous expliqueront toutes les problématiques que vous pouvez rencontrer en tant que personnalités atypique. Ce n’est pas grave d’avoir une personnalité atypique, on peut être très rigolo pour les autres et on se sent très libre de ne pas être comme tout le monde. Par contre, pour réussir à être heureux avec une personnalité atypique la Thérapie qu’il vous faudra faire ce ne sera pas la Thérapie qui convient aux névrosés. Il vous faudra trouver de préférence une thérapie de groupe parce que ça travaille vraiment la relation. Et si vous ne trouvez pas de thérapie de groupes, il faudra trouver un thérapeute qui accepte de travailler avec vous le relationnel. Qui je suis moi en face de vous ? Qui vous êtes-vous en face de moi ? Qu’est-ce qui me plaît chez vous ? Je vais vous le dire. Qu’est-ce qui ne me plaît pas chez vous ? je vais vous le dire aussi, mais aussi, quand je vous dérange. Dites-moi aussi quand mes propos vous paraissent dérangeants, et aussi ce qui ne vous convient pas chez moi. Bref, faire en individuel de la relation une thérapie. Après cela, vous n’aurez plus honte d’être vous-même, vous vous sentirez atypique mais capable de rencontrer les gens, sans jouer un personnage.

– Pour finir, quand vous réussit à faire tout ce travail la, c’est plutôt sympa d’avoir une personnalité atypique, parce que les gens adorent rencontrer des personnalités atypiques. Et puis vous finirez par dire comme Daniel TAMMET, qui a écrit un livre et qui a réussi à vivre une histoire d’amour heureuse malgré son autisme : « Maintenant je suis bien dans ma peau est bien parmi les autres. »


Son récit nous rappelle que même dans les moments les plus sombres de la dépendance, il y a toujours de l’espoir, et que la véritable guérison commence lorsque nous trouvons le courage de faire face à nos démons intérieurs. L’addiction peut sembler insurmontable, mais avec le bon soutien et la bonne volonté, il est possible de trouver un chemin vers la rémission et vers une vie plus épanouissante.

L’histoire de cet homme de 50 ans, metteur en scène, est un récit puissant et poignant de lutte contre une addiction au sexe. Une addiction qui ne se manifestait pas par des comportements abusifs envers les femmes, mais par une recherche constante de nouvelles expériences et de sensations fortes, principalement lors des premières rencontres. Pour lui, l’addiction au sexe était devenue un moyen de se sentir vivant, de combler un vide, ou peut-être de fuir d’autres questions existentielles.