Trouble de la personnalité borderline Comprendre le trouble de la personnalité borderline n’est pas facile parmi les personnes qui ont une addiction alimentaire. La psychiatrie le définit par un comportement asocial et violent. Cenpendant on peut très bien avoir une personnalité en apparence douce, souriante, socialement bien intégrée et en même temps avoir une structure

Crise de boulimie : Comment s’en sortir ?

En principe les chirurgiens n’acceptent pas de mettre des anneaux gastriques pour diminuer l’estomac des personnes boulimiques hyperphagiques.
Marie Raphaëlle le savait. Mais son addiction la faisait tellement souffrir qu’elle voulait essayer malgré tout et, de ce fait, n’a pas dit au chirurgien qu’elle était boulimique.

Pour elle comme toutes les personnes qui ont une addiction alimentaire, on ne peut pas supprimer l’addiction sans travailler à changer ce qui provoque l’addiction.

Trouble de la personnalité borderline

Comprendre le trouble de la personnalité borderline n’est pas facile parmi les personnes qui ont une addiction alimentaire. La psychiatrie le définit par un comportement asocial et violent. Cenpendant on peut très bien avoir une personnalité en apparence douce, souriante, socialement bien intégrée et en même temps avoir une structure de personnalité borderline avec des troubles, dont l’addiction.

Dans un groupe de psychothérapie, Zoé toute douce, souriante, en apparence heureuse depuis toujours réagit aux propos d’Elisabeth qui se dit malheureuse depuis l’enfance et qu’elle ne pense pas s’en sortir un jour.

Elisabeth et Zoé sont des jeunes femme belles,intelligentes, et douces en apparence mais toutes deux en détresse depuis l’adolescence. Zoé dans cet extrait vidéo raconte:

« En fait, c’est difficile pour moi aujourd’hui, de me souvenir à quel point j’étais mal. C’était la souffrance permanente. C’était la guerre. C’était les bombes qui tombaient autour de moi tous les jours.

« J’ai passé 10 ans de ma vie à faire trois attaques de panique par jour. Les boulimies c’était non-stop. Ma vie c’était la journée des boulimies, la nuit des boulimies.
J’ai dû arrêter deux écoles à cause de ça ; c’était vraiment intense. À l’époque, quand j’étais comme ça, c’était impossible pour moi de m’imaginer qu’un jour ça pourrait être fini.
Il y a une vraie différence aujourd’hui. L’angoisse elle est plus facilement gérable, je ne me sens plus jamais vide. Je m’ennuie très rarement ; même si j’ai plus de boulimie, quand je me sens angoissée, il y a d’autres choses que je peux faire pour me distraire. J’arrive à me distraire de l’angoisse, j’arrive à communiquer avec les autres.
C’est facile. Je n’ai pas besoin de faire des efforts, je n’ai pas besoin de penser à ce que je dis, ce qui était impensable avant.
Avant, même si j’avais passé un bon moment, je rentrais chez moi et je faisais une boulimie.

Il n’y a pas beaucoup de monde qui était aux groupes qui m’a vu comment j’’étais. C’était la catastrophe ; je n’étais même pas malheureuse, c’était pire que ça. J’étais au bord du suicide six fois par jour. La seule raison pour laquelle je ne me suicidais pas, c’était mes parents. Et jusqu’à peu, c’était encore comme ça ; peut-être deux ans, deux ans et demi, que je me disais que je suis tellement malheureuse, je suis tellement triste, si ça va pas mieux, ça ne me dérange pas de mourir.
Et puis, petit à petit, ça change. Aujourd’hui, je suis plutôt contente d’avoir été aussi mal, parce que ça permet d’avoir une ouverture d’esprit tellement plus grande, une souplesse d’esprit tellement plus grande. J’ai gardé tous les bons côtés de ma personnalité : la créativité la sensibilité la finesse, l’intelligence, l’ouverture d’esprit, la curiosité. »

Le trouble de la personnalité borderline est un défi complexe à comprendre, d’autant plus lorsqu’il se manifeste chez des individus apparemment doux et souriants, tels que Zoé et Elisabeth. Ces deux jeunes femmes, belles, intelligentes, et socialement bien intégrées en apparence, partagent pourtant une histoire de détresse profonde qui remonte à leur adolescence. Leurs expériences révèlent comment ce trouble peut être dissimulé derrière un masque de normalité, souvent masquant une souffrance intérieure dévastatrice.

Zoé, dans son témoignage poignant, nous plonge dans le tourbillon de ses émotions et de son combat contre l’addiction alimentaire. Elle décrit une période de sa vie marquée par des attaques de panique incessantes et des épisodes boulimiques ininterrompus. Pour elle, la souffrance était quotidienne, une bataille incessante contre une angoisse envahissante. Elle a dû abandonner ses études à cause de cette lutte intérieure éreintante. À l’époque, l’idée d’un avenir sans souffrance semblait impossible à envisager.

Le trouble de la personnalité borderline est un défi complexe à comprendre, d’autant plus lorsqu’il se manifeste chez des individus apparemment doux et souriants, tels que Zoé et Elisabeth. Ces deux jeunes femmes, belles, intelligentes, et socialement bien intégrées en apparence, partagent pourtant une histoire de détresse profonde qui remonte à leur adolescence. Leurs expériences révèlent comment ce trouble peut être dissimulé derrière un masque de normalité, souvent masquant une souffrance intérieure dévastatrice.

Zoé, dans son témoignage poignant, nous plonge dans le tourbillon de ses émotions et de son combat contre l’addiction alimentaire. Elle décrit une période de sa vie marquée par des attaques de panique incessantes et des épisodes boulimiques ininterrompus. Pour elle, la souffrance était quotidienne, une bataille incessante contre une angoisse envahissante. Elle a dû abandonner ses études à cause de cette lutte intérieure éreintante. À l’époque, l’idée d’un avenir sans souffrance semblait impossible à envisager.

Pourtant, aujourd’hui, Zoé et d’autres personnes qui vivent avec un trouble de la personnalité borderline témoignent de changements significatifs dans leur vie. La gestion de l’angoisse est devenue plus accessible, le vide intérieur s’est apaisé, et les comportements autodestructeurs ont cédé du terrain. Zoé exprime avec émotion sa gratitude d’avoir persévéré dans sa lutte, car cela lui a permis de développer une ouverture d’esprit et une résilience extraordinaires, préservant les aspects positifs de sa personnalité, tels que la créativité, la sensibilité, et l’intelligence.

Cette transformation souligne l’importance de la prise en charge et du soutien dans la lutte contre le trouble de la personnalité borderline, en particulier dans le contexte de l’addiction alimentaire. Les récits de rétablissement comme celui de Zoé inspirent l’espoir et rappellent que même lorsque la souffrance semble insurmontable, il existe des ressources et des stratégies qui peuvent aider à surmonter ces défis.

Comprendre le trouble de la personnalité borderline est essentiel pour offrir un soutien adéquat à ceux qui en souffrent, même lorsque l’apparence extérieure semble indiquer le contraire. Zoé et Elisabeth, malgré leur apparence souriante, ont traversé des épreuves inimaginables, mais leur courage et leur détermination montrent que la guérison est possible. Cela devrait encourager tous ceux qui luttent contre ce trouble à chercher de l’aide, à croire en leur potentiel de rétablissement, et à ne jamais abandonner l’espoir d’une vie meilleure.

Voici la transcription de la vidéo :

ZOÉ : « J’ai peut-être un truc à dire qui était juste rebondir sur ce que disait Elisabeth.
Elle disait qu’elle avait pensé qu’elle a des symptômes plus intenses.
En fait, c’est difficile pour moi aujourd’hui, de me souvenir à quel point j’étais mal. C’était la souffrance permanente. C’était la guerre. C’était les bombes qui tombaient autour de moi tous les jours.

« J’ai passé 10 ans de ma vie à faire trois attaques de panique par jour. Les boulimies c’était non-stop. Ma vie c’était la journée des boulimies, la nuit des boulimies.
J’ai dû arrêter deux écoles à cause de ça ; c’était vraiment intense. À l’époque, quand j’étais comme ça, c’était impossible pour moi de m’imaginer qu’un jour ça pourrait être fini.
Il y a une vraie différence aujourd’hui. L’angoisse elle est plus facilement gérable, je ne me sens plus jamais vide. Je m’ennuie très rarement ; même si j’ai plus de boulimie, quand je me sens angoissée, il y a d’autres choses que je peux faire pour me distraire. J’arrive à me distraire de l’angoisse, j’arrive à communiquer avec les autres.
C’est facile. Je n’ai pas besoin de faire des efforts, je n’ai pas besoin de penser à ce que je dis, ce qui était impensable avant.
Avant, même si j’avais passé un bon moment, je rentrais chez moi et je faisais une boulimie.

Il n’y a pas beaucoup de monde qui était aux groupes qui m’a vu comment j’’étais. C’était la catastrophe ; je n’étais même pas malheureuse, c’était pire que ça. J’étais au bord du suicide six fois par jour. La seule raison pour laquelle je ne me suicidais pas, c’était mes parents. Et jusqu’à peu, c’était encore comme ça ; peut-être deux ans, deux ans et demi, que je me disais que je suis tellement malheureuse, je suis tellement triste, si ça va pas mieux, ça ne me dérange pas de mourir.
Et puis, petit à petit, ça change. Aujourd’hui, je suis plutôt contente d’avoir été aussi mal, parce que ça permet d’avoir une ouverture d’esprit tellement plus grande, une souplesse d’esprit tellement plus grande. J’ai gardé tous les bons côtés de ma personnalité : la créativité la sensibilité la finesse, l’intelligence, l’ouverture d’esprit, la curiosité. »

CATHERINE : « Tu vois Elizabeth ce qu’elle raconte de son malaise ».

ELISABETH : « Oui, on se dit que tout est possible ». »