La psychothérapie de groupe à distance a fait disparaître sa rage.  Voici le témoignage d’une jeune femme souffrait d’une addiction et qui était pleine de rage avant de faire des groupes de psychothérapie. Nous examinerons son expérience à travers deux lentilles essentielles : la psychanalyse, qui met en lumière les conflits intérieurs refoulés, et la

La rage à l’origine de sa boulimie ?

Chacun a sa propre façon de ne pas être lui-même. Certains sont anormalement réservés et d’autres sont extrêmement agressifs. La rage était, selon elle, la cause de la  boulimie de la jeune femme qui s’exprime dans cette vidéo.

La psychothérapie de groupe à distance a fait disparaître sa rage. 

Voici le témoignage d’une jeune femme souffrait d’une addiction et qui était pleine de rage avant de faire des groupes de psychothérapie.

Nous examinerons son expérience à travers deux lentilles essentielles : la psychanalyse, qui met en lumière les conflits intérieurs refoulés, et la neurophysiologie, qui révèle les origines pré-verbales de certains symptômes. Grâce à son engagement dans des groupes de psychothérapie axés sur l’authenticité et l’acceptation, elle a pu se libérer de ses chaînes, retrouver sa place parmi les autres, et découvrir le véritable sens de la vie.

Le Conflit Intérieur et l’Addiction 

Au début de son parcours, cette jeune femme se trouvait piégée dans un cercle vicieux d’addiction. 

D’un point de vue psychanalytique, un trouble du comportement est dû à un conflit intériorisé chez une personne qui refoule ses pulsions pour être socialement acceptable et éviter la culpabilité.

D’un point de vue neurophysiologique 

Cependant, il est important de noter que tous les symptômes ne sont pas uniquement le résultat d’une culpabilité refoulée. La neurophysiologie révèle que certains troubles peuvent être ancrés dans des expériences pré-verbales, bien avant que la notion de culpabilité ne puisse se former. Pour cette jeune femme, son état émotionnel perturbé pouvait être attribué à une hypersensibilité constitutionnelle due à un déséquilibre hormonal. Comme le souligne Boris Cyrulnik, les premiers mille jours de la vie d’un enfant sont cruciaux pour son développement émotionnel et relationnel, et toute insécurité ressentie à ce stade peut avoir un impact durable.

On sait aujourd’hui que certains symptômes peuvent remonter à une époque pré-verbale où il n’est pas encore question de culpabilité. C’est au-delà des mots et a delà du rapport à l’autre. En apparence ça s’exprime contre l’autre, mais en réalité c’est une rage de ne pas sentir qu’on a sa place parmi les autres, une rage de ne pas se sentir vivant, de passer à côté de sa vie.

Il n’y a pas qu’une explication psychologique, il peut y avoir une hypersensibilité constitutionnelle due à un petit dérèglement hormonal. Comme dit Boris Cyrulnik l’enfant peut être un « petit transporteur de sérotonine » et ne pas se sentir en sécurité dans les mille premiers jours de sa vie ce qui pourra son humeur et retarder et perturber plus tard sa croissance émotionnelle et relationnelle. 

Le Chemin de la Transformation :

C’est en rejoignant des groupes de psychothérapie axés sur l’authenticité et l’acceptation que cette jeune femme a trouvé le courage de briser ses chaînes. Ces groupes lui ont offert un espace sûr où elle pouvait s’exprimer librement, sans jugement. Elle a pu explorer les racines profondes de sa colère et de son addiction, tout en développant un lien authentique avec les autres participants.

Se sentir en vie a fait disparaître sa rage

Peu à peu, elle a commencé à se sentir de mieux en mieux parmi les autres. Ces groupes lui ont donné l’opportunité de se sentir en vie, de trouver sa place parmi les autres, et de vivre sa vie avec passion. Sa rage s’est progressivement dissipée au fur et à mesure qu’elle gagnait en compréhension et en acceptation de soi.

La découverte de la vie.

En participant à ce type de groupes de psychothérapie humnaiste dont le cadre est à la fois l’authenticité et l’acceptation de la différence de l’autre, elle a appris à se sentir de mieux en mieux parmi les autres et à comprendre que rien ne lui était dû de même qu’elle ne devait rien aux autre et que chacun avait sa placle, même elle.  Cela lui a permis enfin de se sentir en vie, dans sa vie. Et tout naturellement sa rage a disparu au fur et à mesure de la thérapie.

La psychanalyse, la neurophysiologie et la philosophie pour guérir

Le témoignage de cette jeune femme est un rappel puissant de la capacité humaine à se guérir lorsque l’on explore les profondeurs de son être et que l’on trouve un environnement confrontant et cependant bienveillant et sécurisant pour le faire. À travers une pratique en groupe fondée à la fois sur la psychanalyse, la neurophysiologie et la philosophie, elle a non seulement surmonté son addiction et sa rage, mais a également découvert la véritable signification de la vie : se sentir en vie parmi les autres.

TRANSCRIPTION

Voici le texte de son témoignage:

« – Tu te rappelles comment tu étais au premier groupe ?

– Oui, je ne sais plus ce que j’avais dit, je ne savais pas ce que je foutais là, toutes ces pétasses autour j’avais insulté, c’était méchant, mauvais. J’avais besoin de sortir cette rage. Maintenant, cette rage, moi je m’en fous. Cette rage, elle est à mon profit ! Je n’ai plus de rage, je n’en ai plus, il y a un tronc solide. J’ai encore beaucoup de travail à faire, mais cette thérapie, c’est cette sagesse, cette éthique, l’être. On se tient. C’est une colonne vertébrale. Donc, je voulais dire ça pour les nouvelles, avec le recul. Je dis ça, avec la distance. Je sens bien que, dans les situations très inconfortables que je vis maintenant, ça va s’arranger, ce n’est pas grave, j’ai confiance.

– Juste par curiosité, tu avais fait des thérapies avant ?

– Oui, quatre ans de psychanalyse sur divan, trois fois par semaine. Après psychothérapeute, sur Skype. Et je tournais en rond, le disque rayé, les autres, ça m’énerve. Avant, j’étais très sceptique. Je venais ici, je savais que ça allait être dur, je venais pour gratter la boue. C’était très bien que je ne t’aime pas, sinon je n’aurais pas osé venir, je n’aurais pas osé sortir cette rage.

– Pourquoi tu ne m’aimais pas ?

– J’avais peur de toi, de ce que tu racontais. Il n’y a plus de disque rayé maintenant. »