Agressive dans la relation amoureuse
Cette jeune femme faisait partie des personnes qui peuvent être très agressives sans raison apparente. Avec le temps dans les groupes elle a pris conscience de la pathologie de son comportement social. Comme elle était très malheureuse, elle a compris la nécessité d’améliorer son rapport aux autres.
L’importance de la présence des autres
La transformation de cette jeune femme est un témoignage de la puissance de la thérapie de groupe, Sans la présence des autres elle n’aurait pas pu obtenir un tel changement. Au début de son parcours, elle était submergée par une profonde haine de soi qui la poussait à croire qu’elle était indigne d’amour et condamnée à déplaire. Cette croyance toxique la poussait à maltraiter ses partenaire amoureux de qui elle ne se sentait jamais vraiment aimés.
Ses premiers mois de thérapie
D’ailleurs en psychothérapie face aux autres elle adopta immédiatement une attitude agressive au sein du groupe de thérapie. Puisqu’elle pensait d’emblée qu’elle allait déplaire, elle voyait chacun comme un agresseur potentiel. Dans le groupe, les autres étaient mal à l’aise face à elle. Ils craignaient le moment où elle allait les agresser Certains évitaient délibérément les groupes où elle était présente, tandis que d’autres participaient au groupe contrecœur en se disant que c’était un défi à surmonter qui allaient de toute façon renforcer leur personnalité.
Son principal atout: l’intelligence
La jeune femme avait un atout essentiel: son intelligence. Par chance, elle a eu d’emblée confiance en cette approche thérapeutique parce qu’elle y appréciait l’authenticité qu’elle affectionnait particulièrement. Et elle a assez vitre senti l’intérêt pour elle d’être authentique tout en apprenant à ne pas blesser les gens. En effet, elle était elle-même hypersensible et un rien pouvait l’effondrer soit en sortant ses griffes verbales soit en fondant en larmes.
Sa présence n’était pas facile à vivre pour les autres
Pour moi, comme pour les autres participants elle était très difficile à gérer. Mais je voyais bien que malgré tout elle me faisait confiance et se laissait malgré tout guider. Elle finissait par accepter que ce qu’elle percevait n’était pas la réalité. Qu’on ne l’agressait pas. Qu’elle avait agressé les gens injustement.
Sa persévérance a porté ses fruits, car au fur et à mesure qu’elle maîtrisait son agressivité, elle était de plus en plus félicitée par les autres pour son courage, – son honnêteté, son authenticité et ses efforts pour essayer de ne plus juger les autres.
Contre tout attente, elle gagne l’estime des autres
Au bout d’un certain nombre de groupes elle a fini par gagner l’estime des autres participants qui étaient admiratifs de ses efforts pour rester authentique tout en étant attentive à ne pas blesser les gens. L’estime des autres a été une étape cruciale dans son cheminement. Elle a peu à peu réalisé que les autres commençaient à l’apprécier pour ce qu’elle était et c’est sans doute ce qui a contribué à faire naître en elle ede l’estime de se soi également.
De l’estime des autres à l’estime de soi
À mesure que son estime de soi se développait, son obsession pour la nourriture disparaissait progressivement. À la fin de son parcours thérapeutique, son agressivité avait également cédé la place à une personne capable d’entretenir des relations sereines avec les autres, y compris ses parents, avec qui elle était en conflit depuis des années. Elle avait appris à les accepter tels qu’ils étaient, marquant ainsi une guérison profonde et durable.
Ce récit souligne l’importance de l’acceptation de soi et de l’amour-propre dans le processus de disparitions de ses crises de boulimie. En se confrontant à ses propres démons et en travaillant sur son comportement, cette jeune femme a trouvé la clé pour se libérer de ses dépendances et de son agressivité Au fil du temps elle est devenue beaucoup plus agréable pour ses proches, son entourage d’une manière générale, Disparus le manque d’estime de soi et la boulimie
Transcription de son témoignage :
« C’était très important qu’on m’aime et pourtant je faisais tout pour qu’on n’aime pas.
J’avais surtout peur qu’on me dise quelque chose qui n’allait pas me plaire. Comme rien ne me plaisait, tout ce qu’on pouvait me dire j’allais mal l’interpréter. J’allais tout de suite au clash. »