Concrètement, comment ça se passe ?
L'objectif
Devenir soi-même, sans fuir, sans agresser, trouver sa cohérence intérieure afin que l’angoisse s’apaise et que l’on se sente enfin bien parmi les autres (le social, ses proches) sans avoir besoin d’une addiction pour vivre.
Le comment
- Le but n’est pas de parler de ses symptômes. Que ce soit l’ addiction à la nourriture ou à autres chose, ce n’est pas l’addiction le problème mais ce qui dans votre identité rend l’addiction nécessaire pour vous calmer.
- On parle avec authenticité de ses difficultés relationnelles.
- On peut ne rien dire si on ne ressens pas le besoin de parler. Ecouter les autres fait aussi avancer.
- Pour autant, quand on prend la parole, il faut avoir le courage de parler avec authenticité, au-delà de la peur du regard des autres, au-delà de la honte de ne pas se sentir à la hauteur.
Les moyens
Le psy observe ce qui se passe, tant sur le plan verbal que non verbal, dit ce qu’il observe, mais plus dans le but de provoquer des réactions que d’asséner des vérités. Il ne cherche pas à comprendre ce qui se passe parce qu’il est comme tout le monde, il pourrait se tromper. Il dit en revanche ce qu’il ressent avec authenticité et n’hésite pas à confronter, toujours avec bienveillance, ou proposer des exercices afin que chacun soit amené à réagir, et, ce faisant, découvrir son propre positionnement dans lequel il se sent cohérent avec lui-même tout en étant dans le respect de l’autre. De cette cohérence qui découle de l’acceptation de soi et des autres sans jugement naîtra pour chacun un sentiment d’estime de soi doublé du plaisir d’exister tel que l’on est parmi les autres.
Témoignages vidéo
Les témoignages ci-dessous ont été réalisés du temps où les groupes étaient en « live ». Vous pourrez voir des extraits des groupes en visioconférence sur ma page YouTube « CATHERINE HERVAIS »
↓ Le groupe: le premier apport du groupe

Le premier bénéfice du groupe, quasi-immédiat c’est l’abandon de la culpabilité. Très vite on comprend que la boulimie est un réflexe de survie d’autant que les participants qui viennent depuis quelques mois (nouveaux et anciens sont mélangés) ne sont déjà plus obsédés par la nourriture parce qu’ils ont trouvé grâce aux mises en situation et aux apprentissages relationnels des ressources identitaires plus apaisantes que la nourriture.
↓ Face aux autres, on ne peut plus jouer un rôle ↓

Les boulimiques anorexiques se sentent personne ou moins bien que les autres, parce qu’ils ne sont pas parfaits. C’était le cas de Clémentine qui disait oui à tout pour être sûre de plaire, et, ce faisant, pouvoir socialement se nourrir des autres. Le groupe, grâce aux interactions et aux jeux-de-rôles, lui a permis d’expérimenter comment s’épanouir sans jouer à la fille parfaite, simplement en étant elle-même.
↓ Quand on devient vraiment soi, l'addiction s'en va

↓ L'authenticité des échanges ébranle les certitudes

↓ On perd ses repères mais on trouve l'estime de soi

↓ Le groupe: même quand on parle peu
↓ Devenant authentiquement soi, la rage aussi s'en va

↓ L'après boulimie

↓ Un début de groupe comme si vous y étiez...
Dans le groupe, vous pouvez repérer vos comportements dysfonctionnels vis-à-vis des autres, tester au travers de jeux de rôle des façons possibles de vous affirmer sans violence, découvrir le plaisir d’être vous-même sans fuir et sans agresser…